..suite. Trois ans plus tard, l’établissement, trop exigu, déménage rue
Coquillière: pharmacie, droguerie et fabrique de produits chimiques
constituent six laboratoires superbes et vastes. La manipulation se fait
en grand. L’acétate de plomb, le muriate d’étain, les sels mercuriels,
les combinaisons ammoniacales s’y préparent onti, au bord du fleuve,
tout contre le quartier des doreurs et des orfèvres.6 La toxicité du
mercure et de ses sels est connue des médecins.
Mais les ateliers qui en usent sont classés dans la seconde ou la
troisième catégorie des établissements incommodes par le décret du 15
octobre 1810. Les nouvelles fabriques sont soumises à la visite des
architectes-voyers et à l’expertise des conseillers de Salubrité créés
le 7 juillet 1801 par le préfet de Police. Cependant les ateliers usant
du mercure ne sont pas jugés dangereux au point d’être exclus de la
proximité des habitations. Malgré ces contrles techniques, les plaintes
du voisinage ne cessent d’augmenter: le marché est effectivement très
florissant au début du XIXe siècle. Quelques innovations techniques
permettent, dans les années 1820, de réduire l’intoxication ouvrière,
mais c’est pour repousser plus loin, dans les environs immédiats de
l’atelier, les vapeurs mercurielles.Les usages métalliques7 L’éclat de
l’or plat à tous les regards, mais cette matière précieuse est si rare
que les arts ont d rechercher tous les moyens de la multiplier en
apparence, en couvrant d’une couche légère de ce riche métal des métaux
aquo;Notice sur plusieurs procds peu connus, employs.. .suite La demande est soutenue et s’empare aussi des métaux, dorés en
or moulu ou couverts de vernis doré; le laiton, le similor, le cuivre
surtout dont le poli le rend propre à entrer dans une infinité
d’ouvrages d’ornement; et que de beautés ne présente-t-il pas à nos
yeux, après avoir été artificiellement travaillé, surtout quand après on
le dore, s’étonne déjà Galon, qui compil ]L’art de convertir le cuivre
rouge ou cuivre de rosette...suite. Avant la Révolution, à Paris, le
quartier des doreurs s’étend de la place Dauphine au quai des Orfèvres.
La maison commune se dresse rue Jean Lantier.
Trois manufactures de plaqué et doublé d’or et d’argent y sont
installées depuis 1784-85. On y dore au mercure les bijoux de fantaisie,
les chandeliers, les vases, les boucles, les couverts, les montres
surtout, dont la capitale est le premier producteur mondial: près de
cent mille acute;mile Levasseur, Histoire des classes ouvri232;res et
de...suite. Un instant étouffée par la Révolution, la demande s’accentue
durant le Directoire et le Consulat, moment où triomphent les formes
architecturales antiques qu’on orne de palmettes, de guirlandes, de
faisceaux, de feuilles, qu’on habille d’allé-gories qui accroissent
considérablement la surface – donc sa technicité – relativement au
volume..
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