Le retour aux sources et à ce qui l’a b?ti, lui. Petit gar?on, il
montait ici, à la Croix-Fry, garder les chèvres et les moutons sur
l’alpage du domaine familial. Ado doué mais déjà rebelle, il y est
revenu après s’être fait renvoyer de l’école h?telière de Bellegarde. Le
doyen estime qu'il n'est pas fait pour la cuisine et doit choisir une
autre orientation?. ?J’avais dix-sept ans, mon père m’a mis une des ces
rous devant le proviseur, il sac french flair lancel m’a renvoyé au cul des vaches?.
Une enfance à la ferme qui fait toute la différence Le cul des vaches, justement, c?est peut-être bien ?a qui fait de lui un
être différent. A en croire Paul Bocuse du moins, qui considère Marc
?pas comme les autres, parce qu’il a vécu à la ferme?. La Maison des
bois ressemble dr?lement à son enfance savoyarde dans les années
cinquante, parmi six frères et s?urs. ?On vivait en autarcie ou quasi,
on barattait le beurre, on faisait le pain une fois par semaine et on le
gardait dans le son. La vie m’a ramené à tout ?a.? Loin des molécules,
?une des erreurs de ma vie? – Veyrat est revenu, aussi, à une cuisine
essentiellement ?minérale et pastorale?. Il offre la femme soupe au chaudron aux nouveaux arrivants, au coin de la cheminée,
les fesses calées dans des peaux de moutons moelleuse: po dimension sac
lancel premier flirttiron et un étonnant cracker aux coquilles d’?ufs moulues qui évoque un biscuit à la cuillère. Les
cuisiniers à terme, nous serons une quinzaine amènent eux-mêmes un
somptueux ?uf aux parfums de carvi et d’oxalys, cuit dans la glaise,
accompagné du formidable pain maison, une tomme blanche de Mémé Caravi
et sa salade des sous-bois, une féra aux ar?mes de pain br?lé.