分类: 信息化
2014-12-03 10:07:15
Mais le scénario macro-économique retenu par le gouvernement lors de
l'élaboration de la réforme est battu en brèche par la dégradation de
l'économie fran?aise, avec un taux de ch?mage autour de 10% de la
population active. Le COR entend d'ailleurs présenter un scénario fondé
sur l'hypothèse d'un ch?mage maintenu à son niveau actuel à moyen terme,
lors de l'actualisation de ses projections financières, le 16 décembre,
a précisé son président, Rapha?l Hadas-Lebel. INTERROGATION SUR
L'INDEXATION DES RETRAITES Les recommandations que le Comité de suivi
est susceptible de faire au gouvernement peuvent notamment porter sur la
durée d’assurance requise pour bénéficier d’une pension sans décote et
sur le niveau des taux de cotisation. Mais la loi du 20 janvier spécifie
que ces mesures ne peuvent entra?ner le dépassement d'un certain niveau
de cotisation ou faire baisser le taux de remplacement des revenus
d'activité par la pension en de?à de limites fixées par décret. Yannick
Moreau a précisé que le CSR devrait s'interroger également sur les
relations entre l'emploi et l'équilibre des retraites et sur la
pertience du système d'indexation des pensions, qu'elle ne juge pas
satisfaisant. Depuis la réforme de 1993, les salaires "portés au
compte", c'est-à-dire servant de base au calcul de la retraite, et les
pensions sont indexés sur les prix et non plus sur l'évolution des
salaires, ce qui les rend très sensibles à la croissance. "Nous sommes
conscients que si on modifiait le système d'indexation, les effets sur
l'équilibre des retraites seraient lents", a déclaré Yannick Moreau.
"Mais peut-être justement, si on est dans une période de croissance
plus faible, faut-il ne pas trop tarder." Elle a cependant confié à
Reuters que la question ne serait sans doute pas encore m?re dans six
mois, quand le CSR aurait à donner son avis sur la situation des
retraites. Le CSR devra en tout état de cause prendre en compte les
résultats des négociations des partenaires sociaux sur les régimes de
retraite complémentaire Agirc et Arrco, dont les réserves pourraient
être épuisées en 2018 et 2024 si aucune mesure n'est prise. Selon un
sondage Ipsos réalisé en octobre pour l'Observatoire des retraites et
publié par Liaisons Sociales Magazine, 72% des Fran?ais estiment qu'une
nouvelle réforme des retraites sera nécessaire dans les deux ans qui
viennent.L'Europe adoube Ariane 6 pour se battre contre SpaceX Les 20
Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont donné mardi leur
aval au lancement d'Ariane 6, la fusée destinée à succéder à Ariane 5,
pour lutter contre la concurrence de l'américain SpaceX et celle,
prévisible, des émergents. A l'issue d'une réunion de sept heures, plus
courte que prévu, l'Europe spatiale s'est montré totalement alignée sur
un double objectif : faire voler en 2020 une Ariane 6 moins chère
qu'Ariane 5 et poursuivre l'exploration spatiale, quelques jours après
le succès de la mission spatiale Rosetta. Ce succès fulgurant, deux ans
après une précédente réunion consensuelle mais peu décisive, est d? en
grande partie au ralliement de l'Allemagne à une version simplifiée
d'Ariane 6, après avoir milité pour une étape intermédiaire qu'elle
jugeait plus prudente, Ariane 5 ME, aujourd'hui enterrée. C'est donc à l'Allemagne qu'est revenu l'honneur d'annoncer la bonne
nouvelle, rare signe d'unité dans une Europe souvent critiquée pour sa
pesanteur bureaucratique. "Nous avons décidé de faire le programme de
lanceurs", a déclaré aux journalistes Brigitte Zypries, secrétaire
d'Etat allemande aux Affaires économiques et à l'Energie à la sortie de
la réunion. Les Etats membres se sont engagés à dépenser huit milliards
d'euros sur dix ans (dont 52% pour la France et 22% pour l'Allemagne),
quatre milliards étant destinés aux lanceurs Ariane 6 et Vega C, cette
dernière étant la nouvelle version prévue pour 2018 de la petite fusée
européenne. "C'est enfin une famille de lanceurs (...) qui auront le
même ADN", s'est félicité Jean-Jacques Dordain, le directeur général de
l'ESA lors d'une conférence de presse.
Ariane 6 sera proposée en deux versions : Ariane 62 pour lancer un seul
satellite et Ariane 64 pour en lancer deux de taille moyenne, un
inconvénient accepté par les opérateurs de satellites pour baisser les
co?ts. Le prix d'un lancement est estimé à 70 millions d'euros sur
Ariane 62 et à 90 millions d'euros sur Ariane 64, contre 50 millions
pour SpaceX et 130 millions en moyenne pour Ariane 5. NOUVELLE ETAPE FIN
2016 Dans deux ans, lors de la prochaine réunion ministérielle prévue
fin 2016 à Lucerne (Suisse), les Etats membres de l'ESA décideront de
continuer Ariane 6 ou de réorienter le programme. "Mais nous avons les
engagements pour aller au bout d'Ariane 6", a assuré Jean-Jacques
Dordain. Après son premier vol en 2020, Ariane 6 en effectuera quatre en
2021, six en 2022 et 11 en 2023, son rythme de croisière prévu,
conforme à l'objectif fixé par Arianespace et à la moyenne d'un
lancement par mois visée par Ariane 5. Arianespace continuera à
exploiter Ariane et Vega, tandis que le lanceur russe Soyouz pourrait
être retiré du service entre 2023 et 2025, a précisé Jean-Jacques
Dordain à des journalistes. La secrétaire d'Etat fran?aise à
l'Enseignement et à la Recherche Geneviève Fioraso, qui s'est entretenue
chaque semaine avec son homologue allemande pour la rallier à Ariane 6,
n'a pas caché sa satisfaction.