Mais il fallait prendre cette décision-là", a justifié le ministre de
l'Ecologie, Philippe Martin.mpte "une baisse importante de la
fréquentation de voitures". En 1997, a-t-il rappelé, l'expérience avait
"donné des résultats", même s'il reconnaissait samedi qu'elle avait
laissé "de mauvais souvenirs".Inédite depuis 1997, la décision annoncée
samedi, à huit jours des municipales, a suscité l'approbation de la
gauche et des écologistes mais déclenché les foudres de l'opposition et
des associations d'automobilistes et de motards.Pour le président de
l'UMP Jean-Fran?ois Copé, cette mesure "relève de la communication".
"Pour la première fois un gouvernement assume ses responsabilités",
s'est en revanche félicitée la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Près de 37 ans après les faits, Maurice Agnelet, condamné à 20 ans de
réclusion pour le meurtre d'Agnès Le Roux, héritière d'un casino ni?ois
mystérieusement disparue en 1977, retrouve le chemin des tribunaux,
lundi 17 mars à Rennes, énième épisode d'une saga judiciaire sans
précédent.Acquitté en 2006 du meurtre de sa ma?tresse, Maurice Agnelet
avait été condamné un an plus tard en appel à 20 ans de réclusion
criminelle par la cour d'assises des Bouches-du-Rh?ne.Le rejet de son
pourvoi par la Cour de cassation devait signer la condamnation
définitive de cet ancien avocat, aujourd'hui ?gé de 76 ans. Il devait
aussi mettre un terme à cette affaire qui constitue une des plus grandes
énigmes judiciaires et qui a défrayé la chronique sur la C?te d'Azur,
en proie au moment de la disparition d'Agnès Le Roux, héritière du
casino du Palais de la Méditerranée à Nice, à "la guerre des tapis
verts".Mais la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a estimé que
Maurice Agnelet n'avait pas bénéficié d'un procès équitable. La Cour
notait aussi que "le meurtre n'était pas formellement établi et que le
lieu, le moment et les modalités du crime restaient inconnus". La voie
vers un troisième procès était ouverte. Remis en liberté sous contr?le judiciaire après avoir passé cinq ans en
prison, M. Agnelet, qui a toujours clamé son innocence, fera face aux
jurés de la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine, statuant en appel. Le
procès, qui verra défiler plus de 40 témoins, s'étalera sur quatre
semaines. Agnelet encourt la perpétuité."J'attends de ce procès que
jaillisse la vérité", a déclaré à l'AFP le frère d'Agnès Le Roux,
Jean-Charles, s?r avec ses soeurs de la culpabilité d'Agnelet.Faute de
preuves, "à la justice fran?aise de suivre la voie de la CEDH", rétorque
en substance l'avocat de Maurice Agnelet, Fran?ois Saint-Pierre, selon
lequel son client est "un homme fatigué, qui ne s'est pas remis de ses
cinq ans de prison".Les faits remontent au 30 octobre 1977, à la veille
du week-end de la Toussaint.
Agnès Le Roux, 29 ans, part dans l'arrière-pays ni?ois au volant de
son 4X4. Personne ne l'a revue et son véhicule n'a jamais été
retrouvé.Guerre des casinosQuatre mois plus t?t, elle avait été à
l'origine d'un séisme au sein de sa famille. En conflit avec sa mère,
qui gère le casino familial, elle vend subitement ses parts à
Jean-Dominique Fratoni, patron du Ruhl, le féroce concurrent également
situé sur la promenade des Anglais.C'est Maurice Agnelet qui a mis en
contact le patron du Ruhl et sa ma?tresse, laquelle touche pour ses
parts 3 millions de francs (457.347 euros). Une somme versée sur un
compte joint au nom des deux amants à Genève.
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