cause des salaires et des enfants. Selon l’étude, ce fossé est d? en
premier lieu à l’inégalité salariale généralisée dont souffrent les
femmes en France. Une étude européenne révélait récemment qu’elles
touchent en moyenne 16% de moins que les hommes à postes
équivalents.L’étude de l’Insee pointe également le fait que les femmes
sont généralement les premières à se lancer dans le travail à temps
partiel dans le couple. Cela est d’autant plus vrai dans les foyers qui
accueillent un enfant. Ainsi, la contribution des femmes est de 39% dans
les couples sans enfant, contre respectivement 38% et 36% quand il y a
un ou deux enfants mineurs, et 27% quand il y a trois enfants ou plus 2%
contribuent totalement. Pourtant parmi la population féminine, un quart
d’entre elles gagne plus que leur conjoint.
Celles-ci sont généralement dipl?mées du supérieur et occupent des
emplois de cadres ou de professions intermédiaire, note l’étude de
l’Insee. Ces femmes sont généralement dans des couples aisés où les deux
membres travaillent. Dans 2% des cas, c’est même la femme qui subvient
aux revenus du couple à 100%.Plus les femmes travaillent, plus les
écarts ont tendance à s’estomper. Selon l’Insee, entre 2002 et 2011,
l’écart de revenu annuel au sein des couples est ainsi passé de 13.600
euros à 12.300 euros. La principale raison de la baisse des écarts est l’accès plus grand
des femmes au marché du travail. En revanche, note l’étude, dans les
couples où l’homme et la femme per?oivent tous les deux un revenu, les
écarts ne se sont quasiment pas réduits.Le télescopage de l'affaire
Jean-Fran?ois Copé avec celle de Patrick Buisson jette un voile sur la
crédibilité de l'UMP et à brève échéance, peut avoir un impact sur les
municipales.Dans la bataille pour la mobilisation de son électorat et la
démobilisation des électeurs de l'adversaire, l'UMP perd des plumes.
Jusqu'à mardi, beaucoup s'inquiétaient, mezza voce, de l'impact sur les
élections des soup?ons de favoritisme qui pèsent sur Jean-Fran?ois Copé.
Depuis la publication de certains des enregistrements de Patrick
Buisson, les projecteurs se sont tournés sur l'ancien conseiller et son
r?le auprès de Nicolas Sarkozy. Mercredi, de surcro?t, la justice a
ouvert une enquête pour trafic d'influence et violation du secret de
l'instruction en marge de l'affaire Bettencourt et des perquisitions ont
été menées chez Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien président.
Ce télescopage d'affaires jette un voile sur la crédibilité de l'UMP en
tant qu'alternative à la gauche. Selon une étude Ifop-Paris Match -
réalisée après l'enquête du Point sur Copé mais avant les révélations
concernant Buisson -, 63% des Fran?ais considèrent que l'opposition au
pouvoir ne ferait pas mieux que le gouvernement. C'est six points de
plus qu'en février.à plus brève échéance, ce climat peut avoir un impact
sur les municipales. ?Ce contexte rend plus difficile un sursaut de
mobilisation sur lequel la droite compte faire la différence, estime
Yves-Marie Cann, directeur adjoint du p?le Opinion de CSA. Mais les
exemples passés nous ont prouvé que de telles affaires rejaillissent sur
l'ensemble de la classe politique, alimentant un sentiment de “tous
pourris” dont le Front national se fait l'écho.? La gauche ne s'en
trouverait pas mieux mais les électeurs du FN, eux, se verraient
confortés dans leur choix de voter pour l'extrême droite.
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