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2014-10-09 09:37:24
84 Il prend place dans un appareil logique où pourront jouer des
homologies et des analogies, des rapports structuraux. Par exemple, on
peut poser la formule suivantexA0;: xA0;L’apex est au Soi ce que l’Idéal
est au MoixA0;. Ou celle-ci encorexA0;: xA0;L’Idéal du Moi est le
rejeton figuratif de l’apex qui en est l’abstraction originellexA0;,
etc.85 L’utilité du concept d’apex est d’abord pratique et
thérapeutique. Ce phénomène rend compte des moments de non-folie
épisodique dans le dialogue clinique.86 A contrario, il nous empêche de
concevoir la psychose comme localisée xA0;au-dedans de l’individu, comme
un agent toxique est au-dedans d’un organisme et le rend maladexA0;,
ainsi que l’écrit Jean Florence (1985, p.x00A0;313) qui insiste avec
raison sur le fait que xA0;la psychose mobilise toujours une
constellation de personnes, une multiplicité d’objets, une variété de
transferts à la fois massifs et partiels.
Car, au fond, comme l’expression même […] de “discours psychotique” le
manifeste, il n’y a pas de psychose isolable dans un individuxA0;
(ibid., p.x00A0;318). Et notre auteur de poursuivrexA0;: xA0;Plus sans
doute qu’au sein de l’expérience de l’analyse des névroses, la psychose
ouvre la question de la nature de ce qu’est un don. Aurai-je assez
souligné tout ce que nous devons aux psychotiques et d’abord sur le plan
de leur rencontre, sur le plan de ce à quoi ils nous ouvrent
personnellementxA0;?xA0; (Florence, 1985, p.x00A0;320). Je dirai pour ma
part qu’ils nous ouvrent à cette dimension de l’être que l’apex rend
sensible. Le phénomène de l’apex nous éloigne d’une conception désespérante de la
psychose qui tendrait à voir dans le psychotique un sujet
irrévocablement condamné à la folie.87 En tant que concept, cette notion
d’apex présente aussi, du moins espérons-le, une certaine utilité pour
la théorie de la schizophrénie. Il conviendrait d’approfondir deux axes
de réflexionxA0;: le premier, relatif à l’idée selon laquelle le trouble
du Moi (dissociation) dans la schizophrénie ne serait que la
conséquence logique d’une catastrophe se situant en aval du Moi, au
niveau de ce vers quoi il tend, plut?t qu’en amont de lui, au niveau de
sa source, de ce d’où il découlexA0;; le second, relatif à l’idée selon
laquelle la perturbation de la fonction paternelle, pour aussi décisive
qu’elle soit dans la psychose, ne constituerait pas à proprement parler
l’origine spécifique du séisme psychotique.88 Rendre compte de la
psychose à partir d’une carence de la fonction paternelle participe d’un
angle de vue certes fondamental mais qui ne se situe pas dans l’axe
originaire, central, de sa pathogenèse. Bibliographie Austin, J.L. 1970.
Quand dire, c’est faire, Paris, Le Seuil. Florence, Jean. 1985. xA0;Les
enseignements de la psychose. Les psychanalystes à la questionxA0;,
dans Ouvertures psychanalytiquesxA0;: philosophie, art, droit,
psychothérapies, Publication des facultés universitaires Saint-Louis,
Bruxelles, p.x00A0;287-321. Freud, Sigmund.