Lorsqu’un couloir orageux d’environ 30 km de long sur 10 km de large a
balayé l’est de la Gironde vers le nord-est, la Dordogne.
?C’était vraiment du brutal, de l’intense. Sans quoi la vigne, vu sa
maturité, aurait résisté davantage? qu’en mai 2009, lors d’un épisode
similaire d’orage de grêle, souligne Bernard Farges, président du Comité
interprofessionnel du Vin de Bordeaux. Quelque 12.000 hectares avaient
été impactés il y a quatre ans. Pour Cédric Elia, conseiller auprès de
la Chambre d’agriculture, soldes impact ?semble plus gros? cette fois
Une ?petite? production 2014 encore pénalisée
Syndicats, conseillers agricoles, soulignaient la difficulté de chiffrer
une facture, mais selon M. Vasseur, l’investissement, à ce stade avancé
de production à un mois des premières vendanges, s’élève à 4.000 euros
en moyenne par hectare. Et il redoute l’impact sur l’emploi, avec
localement, ?un emploi derrière cinq hectares de vigne? en moyenne. Le vignoble touché concerne surtout des petites appellations de
Bordeaux, Bordeaux supérieur, Entre-deux-Mers, C?tes de Castillon,
commercialisé entre 2 euros la bouteille en gros et 7 euros sur le
marché particuliers.
La grêle du 2 ao?t va pénaliser une récolte 2014 qui s’annon?ait déjà
?petite?, et ant sacs lancelicipait environ 4,5 millions d’hectolitres
contre 5,4 en 2014 , ?à cause de la météo de juin et de la floraison
tardive? selon M. Farges. Et hommei au final la ponction de l’orage s’avère relative, jusqu’200.000
hectolitres peut-être, c’est localement pour les viticulteurs, qu’il
est ?catastrophique?.
D’autant qu’encore peu d’entre eux, par choix ou contrainte financière.