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2013-08-22 16:43:50
Et c'est ne pas avoir été jeune que de ne pas avoir étéambitieux.
Tout de même, il se demande s'il n'est pas berné par un sotorgueil,
dominé par le souci de l'étrange et l'horreur de la banalité.Voici
qu'il discute son enthousiasme, essaye de le détruire en lui-même.Du
fait qu'il veut faire produire à son individualité un maximumd'efforts
isolés, résulte-t-il de l'égo?sme, de la fatuité mesquine?Sans avoir
une culture précisément vaste, il est capable d'élever sapensée,
d'éprouver des aspirations hautes. Les échos de la grande joutemoderne
entre les devoirs solidaires et l'individualisme effréné se
sontprolongés jusqu'à lui. Fier d'appartenir à la race
canadienne-fran?aise,il est convaincu qu'il ne peut se désintéresser
d'elle et qu'elle abesoin de son apport à la richesse intellectuelle et
morale qu'elleaccumule. Cet idéal nouveau, que toute son ?me aime
déjà, s'épure ets'ennoblit, et c'est à la race qu'il offre l'honneur de
tout ce qu'ilaccomplira par lui d'oeuvres durables.
Il est résolu. Il lui semble, décidément, qu'il possède le moyen
defournir leur plein essor à ses facultés ma?tresses. Quelle joie
den'être plus incertain! Une paix suave déborde en son être.
L'intensitédu rêve rayonne sur son visage. Ses yeux, aux prunelles de
jais velouté,pétillent de force nerveuse et d'intelligence. Ainsi
radieux sous lefront ample et finement dessiné, ils subjuguent. La
douceur de la bouchetempère ce que l'ossature des joues fait saillir de
trop vigoureux. Unedistinction réelle flotte sur l'ensemble des traits, mais elle
donnel'impression d'avoir été acquise et laisse deviner le sceau de
lanaissance plébéienne.La brise gonfle les touffes de sa chevelure aussi
brune que le chênenoir de la chaise où il est assis, la tête mollement
posée en arrière.Fatigué d'être immobile à réfléchir, il se lève. Un
complet gris acierl'habille parfaitement, cache la maigreur de son
corps. Mais dressé d'unélan magnifique sur une taille libre, il avance,
de long en long sur lebalcon, d'un pas solide et gracieux. Alors que sa
songerie l'absorbaittout entier, il n'a vu la scène extérieure qu'à
travers une buée confusede couleurs et de formes. Et maintenant, la
détermination qu'il vient deprendre le magnétise, et il regarde si
profondément en lui-même que sonregard se ferme aux alentours.
Il n'aper?oit pas encore une femme dont la silhouette bleu cendré
nebouge plus, à la porte même de l'enclos qui sépare du Chemin
Saint-Louisla pelouse devant la maison qu'il habite. On l'a informée que
c'estici la demeure de Gaspard Fontaine pour qui son père l'a
chargéed'un message. Sa robe, d'une étoffe imitant le crêpe de chine à
s'yméprendre, tombe sur des lignes charmantes et fermes. Le chapeau,
légerensemble de roses pourpres et de paille de riz claire, s'harmonise à
laphysionomie timide. Enfant d'un modeste ouvrier, Lucile Bertrand
hésite,effarouchée par l'éclat de la fa?ade, la finesse des rideaux, la
courbeimposante de l'escalier de pierre et l'allure hautaine du jeune
homme.Le souvenir de son père malade équilibre son courage. Elle se
décide.
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