分类: Android平台
2013-11-01 10:41:33
Eh bien, m'y voilà. Madame, mon oncle
et matante de Marsy désirent: d'abord, que vous ayez la bonté de
laisserIrène et Julien donner à Jeanne et à Jacques des le?ons de piano
et dedessin, deux fois par semaine; ils viendront ici à l'heure que
vousjugerez la plus commode; leurs prix seraient les n?tres.MADAME DE
MORVILLE, _émue_.Cher enfant....
ARMAND, _précipitamment_.Je n'ai pas fini! mon oncle et ma tante
donnent une petite soirée jeudiprochain: ils désirent que M. de Morville
et vous, madame, vous ameniezIrène et Julien, parce qu'Irène jouerait
du piano, et cela lui procureraquelques élèves, car il y aura deux ou
trois amies de maman et de matante, qui sont décidées à envoyer leurs
filles à Irène, dès qu'ellesl'auront entendue. Et puis, Julien, lui,
aura la bonté d'apporter sacollection d'aquarelles, parce qu'il y aura
jeudi quelques amateurs quilui en prendront avec grand plaisir, à de
très-bonnes conditions.Voilà.?Et Armand, rouge de joie, se frotta les
mains avec violence, ce quiindiquait toujours chez lui un ravissement
complet.Mme de Morville avait posé son ouvrage: quand Armand cessa de
parler,elle l'attira vers elle, ainsi qu'?lisabeth, et les embrassa en
silencetandis que quelques grosses larmes tombaient de ses yeux sur
leurs jouesroses. Irène et Julien n'étaient pas moins émus que leur mère! Cedévouement
délicat, cette fa?on charmante de rendre service leur allaitdroit au
coeur: eux aussi embrassèrent leurs excellents amis avec unetendresse
pleine de reconnaissance.Quand elle fut un peu remise, Mme de Morville
essaya de parler.ARMAND.Oh! chère madame, dites seulement oui, je vous
en prie! nous sommes siheureux déjà, que si vous nous dites quelque
chose, cela nous feraéclater.Tout le monde se mit à rire. Mme de
Morville et ses enfants ne purenttoutefois s'empêcher de dire combien
ils étaient joyeux etreconnaissants; puis les le?ons commencèrent.Elles
se passèrent, bien entendu, à merveille: aussit?t finies,?lisabeth et
Armand emmenèrent triomphalement leurs amis pour faire leurpromenade
accoutumée.