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2013-08-22 17:12:53
An revoir, Mademoiselle Bertrand! conclut-il, d'une voix trop
absente.Le dernier sourire de Jean a été plus indifférent, pour ainsi
diremoins fraternel. Lucie en apporte du froid au coeur. Les cailloux
seplaignent, le loquet de la porte gémit sèchement, puis le trottoir de
larue a des résonances dures. La sirène brutale d'un automobile la
faitfrissonner tout à coup, les sabots tapageurs d'un cheval exaspèrent
sesnerfs un moment plus tard. Tout l'éblouissement des résidences
luxueusesl'aveugle.
Il faut qu'elle réagisse contre le malaise aigu. Le messageest
accompli. Son père sera content, il aura de l'ouvrage, dès qu'ilsera
guéri. Elle devait être satisfaite d'elle-même, ne pas tra?ner ceregret
au fond de l'être. Pourquoi le fils du patron n'a-t-il pas eu unsourire
d'adieu autre que celui-là, aussi? Il a été bon, oh oui, trèsbon pour
elle, mais il n'était plus le même, au départ, comme s'il e?tété
ennuyé, soucieux de se libérer d'elle. De nouveau, elle courbe sousla
pensée d'être pour lui la passante qu'on ignore, que souvent onméprise.
Elle s'égare, elle est ingrate, ne lui a-t-il pas promis devenir voir
son père? Au moment où il a dit cela, elle a compris qu'iloffrait de la
sympathie et de l'espérance. Sensitive que la moindreémotion bouleverse et la moindre blessure
déchire, elle se tortureencore de vaines inquiétudes; et c'est tout.
Elle est certaine qu'ilviendra, qu'il ne dédaigne pas l'ouvrier,
puisqu'il est compatissantau malheur de celui qui est son père. Elle
laisse gonfler au coeur lasource d'espérance! La brise imprègne son
front de tendres fra?cheurs,la marche lui devient légère et grisante,
les arbres de la Grande Allée,où elle s'engage, lui murmurent des
refrains moins tristes...Une minute plus t?t, un écran de feuillage et
de branches avait, séparéles yeux de Jean de la jeune fille qu'ils
n'avaient cessé d'accompagner.Il a admiré la gr?ce des mouvements, d'une
souplesse inconsciente, d'uncharme inné.
Elle était harmonieuse sans effort, et sans inégalités.Depuis qu'elle a
disparu, il reste quelque chose d'elle, un parfumde beauté que Jean
respire, un rayonnement d'?me qui l'enveloppe. Ils'attarde à glaner de
menus souvenirs. Mais bient?t, en son imaginationinfidèle, les traits de
l'ouvrière s'atténuent, s'estompent de rêve. Ilsp?lissent et
s'éloignent devant une vision déjà ancienne, celle d'unefemme sculptée
dans le mystère et drapée d'idéal. Cette jeune fille nel'a pas
réellement touché, il s'en rend bien compte, elle n'a que ravivéle noble
désir qu'il a parfois eu d'aimer une femme. Non pas qu'il e?tété la
victime de songes maladifs ou de lubies romanesques, mais ilespérait
l'amour qui a des ailes blanches et vole au ras des cimes.
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