分类: BSD
2011-07-19 10:02:20
Navigateurs : IE chute, Firefox s e renouvelle Franck Mée 07 16h53 La chute est lente, mais régulière : si 80% des internautes utilisaient le navigateur de Microsoft il y a deux ans, ils n'étaient plus que 67 pour cent en février, selon MarketShare. Le recul d'IE profite assez équitablement à ses concurrents : Firefox approche les 22%, Safari se stabilise à 8% -- profitant de la bonne santé de Mac OS X, qui dépa sse les 10% pour le troisième mois consécutif si l'on compte la version iPhone -- et Chrome continue sa lente progression en équipant... 1,15% des
internautes. Seul Opera re ste particulièrement stable, enta mant son... treizième mois à 0,7%. En ce début 2009, il y a cependant un phénomène intéressant à noter : le renouvellement des navigateurs. Firefox 2 s'est en effet effondré depuis son remplacement, il y a dix mois. Il n'est plus utilisé que par 2% des internautes, soit environ 1 utilisateur de Firefox sur 9. À l'inverse, Internet Explorer 6, pourtant remplacé depuis longtemps et récemment déclaré persona non grata par Google, occupe en core 19% du marché : un utilisateur d'IE sur 3,5 l'emploie ! Il n'est pas vraim ent surprenant que le «navigateur par défaut» du principal système d'exploitation soit moins mis à jour : les utilisateurs qui vont faire l'effor
t d'installer un autre logiciel sont logiquement le s plus susceptibles de suivre l'actualité et de faire les mises à jour. Par ailleurs, certains utilisateurs en entreprises sont limités au pack logiciel de leur société et n'ont pas la possibilité d'installer un autre navigateur que celui fourni. Notons que vous, nos lecteurs, êtes toujours aussi peu représentatifs de l'ensem ble des internautes : vous avez été cette semaine plus de la moitié à utiliser Firef ox contre un sur 3 sous Internet Explorer. Vous êtes également plus de 2% sous Opera et déjà 1,3% sous Safari 4, qui est apparu la semaine passée... en version bêta ! Vos réactions sur le forum : Navigateurs : IE chute, Firefox se reno uvelle Désactiver IE8 ou Media Player : poss
ible dans Windows 7 Fran ck Mée 07 15h54 Window s a toujours été livré avec certains composants additionnels, que l'on pouvait désactiver. Avec Windows 7, la liste de ces composants s'allonge et fera plaisir à certains utilisateurs... et au législateur européen, peut-être. «Ajout/suppression de programmes», vous devez connaître. Cette boîte du panneau de configuration de Windows (devenue «Program mes et fonctionnalités » sous Vista) réunit non seulement les outils de d ésinstallation des logiciels présents sur l'ordinateur, mais aussi la gestion des composants Windows. Ceux-ci sont en fait des logiciels Microsoft, que l'éditeur fournit avec son système d'exploitation et qu
'il est possible d'installer ou de supprimer. On y trouve pa r exemple traditionnellement les jeux (Freecell, Solitaire etc.), certains outils réseaux, etc. Le blog des développeurs de Windows 7 nous informe que la liste verra arriver neuf nouveaux composants amovibles dans Windows 7. Il sera ainsi possible de se passer des outils de fax ou de la reconnaissance de l'écriture par exemple. Plus remarquable, Windows Media Player et Internet Explorer arrivent dans cette liste. Ces logiciels, inclus dans Windows depuis des années, étaient indispensables au système, selon l'éditeur, qui a ainsi pu les imposer comme standards de facto grâce à l'omniprésence de son système d'exploitation. Une fois désactivés, ces logiciels ne seront pas strictement éradiqués, mais stockés sur le disque dur dans l'éventualité d'une réinstallation ultérieure ainsi que pour permettre le fonctio
nnement de programmes ut ilisant leurs librairies ou leur API. Ils ne seront cependant plus accessibles directement pour l'utilisateur, et ne viendront pas concurrencer les éventuelles applications concurrentes -- ceux qui ont déjà cliqué sur une vidéo et vu WMP apparaître alors qu'ils avaient installé VLC apprécieront. En revanche, il faudra faire le geste de désactiver ces logiciels si vous ne vous en servez pas. En effet, ils seront t oujours installés en même temps que Windows : Microsoft ne prévoit pas d'outil pour personnaliser la liste dès le départ «la majorité des retours d'utilisateurs incitant à rendre l'installation plus linéaire et à simplifier l'obtention d'un PC fonctionnel». Que les utilisateurs aient désormais la possibilité de désactiver ces logiciels fera sans do ute plaisir à l'Union européenne, qui continue à regarder d'un mauvais oeil le fait que l'éditeur impose leu
r présence dans tout ordina teur sous Windows. Reste à voir si l e fait de devoir les désactiver explicitement a posteriori ne va pas faire grincer des dents. Source: Blog des développeurs Vos réactions sur le forum : Désactiver IE8 ou Media Player : possible dans Windows 7 Hadopi contre le logiciel libre ? L'April s'inquiète. Franck Mée 07 12h55 L'April, association pour la promotion du logiciel libre, affirme son inquiétude : et si les mesures énoncées par la loi Création et Internet portaient atteinte aux logiciels libres ? C'est une petite phrase qui a réveillé une question ancienne. Dans son rapport de décembre, récemment publié, Jean Berbinau, ingénieur général d es télécommunications, note que «p
our expliciter l'article L. 336-3 [le rapport préconise] de mener à br ef délai une expérimentation portant sur le filtrage sur le poste client synchronisé avec un serveur central». L'article L.336-3 avait déjà fait froncer beaucoup de sourcils chez les utilisateurs de logiciels libres. Il s'agit de celui qui impose au titulaire d'un accès internet l'obligation de sécuriser cet accès. La question était : va-t-on obliger les utilisateurs à inst aller un logiciel donné sur leur ordinateur ? Avec la citation ci-dessus, c' est beaucoup plus clair. Un filtrage sur le poste client, cela implique effectivement l'installation d'un logiciel de type pare-feu sur l'ordinateur. Logiciel fermé par essence La question qui vient spontanément est alors : quels s
ystèmes d'exploitations seront-ils supportés ? Si des lo giciels de ce type (outils de contrôle parental par exemple) existent d'ores et déjà pour les versions récentes de Windows et de Mac OS, ils sont plus rarement disponibles pour les systèmes plus marginaux -- les Linux, BSD et conso rts. Notons qu'un amendement imposant l'interopérabilité de tels logiciels a été rejeté par la commission des lois le mois dernier. Il conviendrait en fait, si l'on veut assurer la disponibilité d'un tel outil pour tout OS, de permettre à tout un chacun de le compiler lui-même -- autrement dit, de l'adapter à son ordinateur. Cette exi gence technique rejoint, pour les défenseurs du logiciel libre, une po sition de principe, qui se résumerait par «je dois pouvoir adapter le logiciel à mes besoins et vérifier qu'il ne fait rien dans mon dos». Pour cela, une seule solution simple : la publication du code s
ource. Or, publi er le code source d'un logiciel de filtrage, c'est le rendre inopérant : il deviendrait possible de le modifier pour qu'il ne filtre rien, mais fasse comme s'il filtrait -- affirmer aux autorit és qu'il est installé et fonctionnel, récupérer la liste des sites à filtrer régulièrement, etc. De tels logiciels ont donc besoin de conserver leur secret de fabrication. Selon l'April, l'impossibilité de créer un tel logiciel dans le respect des principes du libre entraînera «une insécurité juridique discriminatoire intolérable» pour les utilisateurs de logiciels libres. Elle craint également que la n on-exigence d'interopérabilité se traduise par un développement exclusivement orienté vers Windows et Mac OS X, laissant les utilisateurs d'autres OS dans l'impossibilité de se procurer un logiciel labellisé par l'HADOPI. Coupure d'accès ou limitation ? Si le rapport de Jean Berbinau a réveillé cette inquiétude des libr istes, il contient tout de même par ailleurs d'autres informations intéressantes. Il détaille ainsi les problèmes posés par la loi «Création et Internet» telle qu'elle est envisagée actuellement, notamment chez les FAI qui font passer l'intégralité du trafic (internet, télévision, téléphone) dans u
n seul canal. Il préconise qu'au lieu d'une suspension d'ab onnement, on ait un re-routage des abonnés condamnés vers une zone réservée d'où ils pourraient notamment relever leur courriel et accéder aux sites de l'administration, solution qui pose moins de problème techniques -- sauf chez l es FAI qui, à l'instar de Numéricâble, ont une séparation claire entre les flux et peuvent couper internet sans toucher à la télévision ni au téléphone -- et réduira le risque de «mort numérique» dénoncé par certaines associations. Il est enfin l'un des premiers documents officiels reconn
aissant ouvertement... l'inefficacité des mesures envisagées : en page 32, il reconnaît que les solutions de chiffrement des échanges peuvent «rendre inopérante l'observatio n externe des réseaux peer-to-peer» qui est à la base du lancement de la riposte graduée et conclut que sans système permettant de déjouer chiffrement et masquage d'adresses, «le mécanisme de désincitation deviendrait rapidemen t obsolète». > Le rapport Berbinau > Le communiqué de l'April Vos réactions sur le forum : Hadopi contre le logiciel libre ? L'April s'inquiète. Z915 : le compact 10x selon Kod ak Franck Mée 07 11h02 MARCHANDS