Il avait suivi la circonférence du bois pour avoir son adversaire en flanc. J'ai d'ailleurs, suivi ses pas sur l'herbe. Les pas du cheval noir . Oui, Sire. Allez, monsieur d'Artagnan. Maintenant que Votre Majesté voit la position des deux adversaires, il faut que je quitte le cavalier stationnaire pour le cavalier qui passe au galop. Faites. , Le cheval du cavalier qui chargeait fut tué sur le coup. Comment savezvous cela . Le cavalier n'a pas eu le temps de mettre pied à terre et est tombé avec lui. J'ai vu la trace de sa jambe, qu'il avait tirée avec effort de dessous le cheval. L'éperon, pressé par le poids de l'animal, avait labouré la terre. Bien. Et qu'atil dit en se relevant . Il a marché droit sur son adversaire. Toujours placé sur la lisière du bois . Oui, Sire. Puis, arrivé à une belle portée, il s'est arrêté solidement, ses deux talons sont marqués l'un près de l'autre, il a tiré et a manqué son adversaire. Comment savezvous cela, qu'il l'a manqué . J'ai trouvé le chapeau troué d'une balle. Ah ! une preuve, s'écria le roi. , Insuffisante, Sire, répondit froidement d'Artagnan . c'est un chapeau sans lettres, sans armes . une plume rouge comme à tous les chapeaux . le galon même n'a rien de particulier. Et l'homme au chapeau troué atil tiré son second coup . Oh ! Sire, ses deux coups étaient déjà tirés. Comment avezvous su cela .