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2013-07-27 16:06:08
Un mal pour un bien, sans doute, car il obtient alors un aménagement
de peine et ce fameux suivi qui lui manquait. Le jeune charpentier à
la voix grave termine actuellement sa peine à Amiens au sein d'une
association, qui l'accompagne pour une réinsertion en douceur.L'analyse
Le cas d'Anthony correspond à une grande partie des récidivistes,
souvent jeunes, inscrits dans un parcours de petite délinquance, en
manque d'attaches professionnelles et affectives."Le risque de récidive
le plus fort réside dans le cumul suivant: avoir un passé judiciaire,
ne pas déclarer de profession et être dans les tranches d'?ge jeunes",
selon la responsable du bureau des études de l'administration
pénitentiaire, Annie Kensey.Hafed : "Voler était mon métier"Hafed
était, comme il se définit lui-même, “un multirécidiviste du hold-up,
un artisan du crime". Loin du cas d'Anthony, loin de se sentir en
manque de repères, Hafed a choisi "le métier de voleur". "Pour payer
les factures.
Et parce que je voulais être libre, ne rien devoir à personne, ne pas
être prisonnier d’un emploi." Une philosophie de la récidive, avec le
retour en prison comme accident professionnel. "C'est comme une
addiction au jeu: on joue, parfois on perd, mais on recommence",
souligne-t-il.Incarcéré pour la première fois à 16ans, ce quinquagénaire
né dans les beaux quartiers de Paris a connu trois longues peines à
partir de 1985, jusqu'à son dernier braquage en 2004, "tout seul, sans
même un flingue". Aujourd'hui, "[sa] capacité de voleur est toujours là,
mais cela ne [l]’intéresse plus. Le crime [l]’emmerde",
confesse-t-il.L'analyse Malgré l'écho médiatique de leurs récidives, les
criminels ne sont qu'une infime part de la masse des récidivistes. Hafed est ainsi une exception dans le paysage de la récidive. Pour
lui, si le phénomène de la récidive existe, c'est parce que la prison ne
résout pas les problèmes des détenus : "Tu passes à l’acte parce que
tu as un problème d’argent par exemple, et, à ta sortie de prison, ton
problème t’attend toujours, démultiplié. La prison a simplement mis ton
problème entre parenthèses, et toi avec."C'est le cas aussi pour les
dépendancesalcool, drogues… et les troubles mentaux, très fréquents chez
les récidivistes. Un pr venu arrive au palais de justice d'Angers
Maine-et-Loire, le 26 mai 2005. FRANK PERRY / AFP Yazid : "Ma fierté est
au-dessus de ma liberté"Rencontré à Paris à la sortie du Mouvement
pour la réinsertion sociale, une association d'aide aux personnes
sortant de prison, Yazid est un homme en colère. Voilà six ans qu'il a
été libéré et qu'il galère, sans logement ni travail stables.
Il a découvert la prison à 17ans "une histoire de course-poursuite à
moto avec la police", sourit-il, avant d'y retourner plus tard pendant
vingt et un mois, pour une raison qu'il tait et qui lui vaut aujourd'hui
une interdiction de se rendre en Seine-Saint-Denis.Yazid est en
colère, car ses 40ans approchent, ses ennuis demeurent et sa bonne
volonté de réinsertion s'effrite. Grand bavard et grand sanguin, il en
veut à tous les organismes sociaux, auprès desquels il en a"marre de
mendier, de venir pour rien".Il en vient à"regretter six ans de
docilité"et à comprendre ceux qui"finissent en cabane pour avoir mis
une patate à un mec du logement". Ses petits boulots ne lui permettent
pas de trouver un appartement, son"plus grand problème". A bout, le
visage tendu, il en vient même à parler du jour où il reprendra
ses"activités, même si ?a [l]'emmène au casse-pipe, car [sa] fierté est
au-dessus de [sa] liberté".L'analyse Le risque de récidive diminue au
fil du temps: le taux de condamnation est ainsi de 32% durant la
première année suivant la libération et de 1,5% durant la cinquième
année.
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