分类: 信息化
2013-07-19 18:15:51
dit-il. Mais je crois m’apercevoir que l’enfant fait quelques
mouvements.– En effet, dit Ludovic, qui avait continué à humecter le
front de Rose-de-No?l, je crois comme vous qu’elle va rouvrir les yeux.–
En ce cas, dit M. Jackal, je me sauve ! peut-être ma présence lui
serait-elle pénible.
.. Dites-lui bien, je vous prie, monsieur Ludovic, tous mes regrets
d’avoir été la cause innocente d’un pareil accident.Et, après avoir
offert une seconde prise à Ludovic – seconde prise que le jeune médecin
refusa comme la première –, M. Jackal sortit en effet de la chambre,
avec un geste qui indiquait son désespoir d’avoir causé un tel trouble
dans la maison de l’amie de Ludovic et de Salvator.CCXXVI – Fantaisie à
deux voix et à quatre mains sur l’éducation des hommes et des chiens.Au
moment où M. Jackal descendait rapidement l’escalier de l’entresol de Rose-de-No?l,
la chambre de la Brocante était veuve encore de ses habitants
ordinaires, mais momentanément occupée par un habitant
extraordinaire.Reprenons les choses d’un peu plus haut.Au milieu du
désarroi général qu’avait causé l’escapade de Babylas, le propriétaire
de Caramelle – que nous ne connaissons encore que par cette rudesse de
voix qui avait fait passer un frisson dans les chairs de Babylas –,
après l’avoir vue tourner l’angle de la rue, après avoir vu Babylas
s’élancer de la fenêtre, puis la Brocante suivre Babylas, puis Pharès
suivre la Brocante, puis les autres chiens suivre Pharès, et, enfin,
cinq minutes après, Babolin fermer la marche, le propriétaire de
Caramelle, disons-nous, soit qu’il e?t préparé, dans un but qui nous
sera découvert, peut-être, le rendez-vous des deux amoureux, soit qu’il
n’attach?t aucun intérêt aux fian?ailles de sa pupille, entra par la
porte chez la Brocante, une seconde après que Babolin en était sorti par
la fenêtre.L’appartement était complètement désert ; ce qui ne parut
nullement étonner le personnage.Aussi, enfon?ant les mains dans les
larges poches de sa redingote, se mit-il à inventorier d’un air assez
nonchalant la chambre de la Brocante. Cette nonchalance, qui lui donnait
l’air d’un Anglais visitant un musée, disparut cependant à la vue
d’une charmante esquisse de Pétrus représentant les trois sorcières de
Macbeth en train d’accomplir l’?uvre infernale autour de leur
chaudière.Il s’approcha vivement du tableau, le décrocha de la muraille,
le regarda avec plaisir d’abord, avec amour ensuite ; essuya
soigneusement du revers de sa manche la poussière dont il était couvert,
et en suivit jusque dans les angles les plus éloignés les merveilleux
détails ; et, finalement, après lui avoir fait toutes les mines qu’un
amant pourrait faire au portrait de sa ma?tresse, il l’engouffra dans la
large poche de sa redingote, afin de pouvoir, sans doute, le
contempler chez lui plus à loisir.
M. Jackal entrait, de son c?té, dans la chambre de la Brocante juste au
moment où le tableau disparaissait dans la poche de l’inconnu.–
Gibassier ! s’écria M. Jackal à moitié étonné – car, en face de
Gibassier, le chef de police était trop intelligent pour s’étonner tout à
fait –. Vous ici ? Je vous croyais dans la rue des Postes.– C’est
Caramelle et Babylas qui y sont, répondit, en s’inclinant, l’illustre
comte Bagnères de Toulon. Or, le tour étant fait, j’ai pensé que Votre
Excellence pouvait avoir besoin de moi ici, et je suis venu.
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